Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de départ un profond respect du passé. »
Renan
Un authentique document
Il contient de véritables trésors : les vitrines d’exposition, reflet de la production d’alors, celle qui a porté le renom de Montécheroux à Hanoï en 1887 lors de l’exposition coloniale des comptoirs de l’Annam et du Tonkin et qui a été récompensée à l’exposition universelle de Paris en 1889 ; celles mobiles, qui devaient séduire la clientèle aux foires de Bâle, de Stuttgart ou d’ailleurs.
Si ces merveilles trônent aujourd’hui au musée, on le doit à la ténacité de François Armbruster, ancien directeur de F.M.X (Forges de Montécheroux) qui a su faire en sorte qu’elles témoignent publiquement et de façon durable du talent des hommes et des femmes d’ici .
Presque la totalité des objets exposés appartenaient au patrimoine des usines.
Quelques dons personnels ont peu à peu complété ces richesses : les miniatures de Rodolphe Lamy, d’Armand Dormois, de Charline, la collection de Francis Ritter …
Ce musée force le respect à l’endroit de ces ouvriers qui dans des conditions matérielles particulièrement pénibles, ont su créer, s’organiser, s’adapter à la demande, utiliser les énergies nouvelles et les moyens de communication pour faire leur place dans la société des hommes, ont réussi à faire admettre le nom de leur collectivité de Tokyo à New-York, en passant par Buenos-Aires, Montévidéo et l’Afrique du Sud…
Il atteste le dynamisme de ceux qui ont organisé à travers le monde entier, la distribution de ces produits dont ils étaient fiers.
Il incite à une singulière modestie : les générations actuelles qui disposent d’une technologie sophistiquée, de moyens de transport rapides, de la connaissance des langues, d’une publicité agressive et convaincante par la multiplicité des médias, sont parfois incapables d’aller vendre leur production sur le trottoir d’en face, éprouvant par là-même la vanité de fabriquer.
Il incite à la nostalgie : 350 ouvriers, une activité bourdonnante, 1200 habitants, le chant joyeux du marteau sur l’enclume, la lumière sécurisante des feux de la forge…Alors qu’aujourd’hui…
Un authentique document
Il contient de véritables trésors : les vitrines d’exposition, reflet de la production d’alors, celle qui a porté le renom de Montécheroux à Hanoï en 1887 lors de l’exposition coloniale des comptoirs de l’Annam et du Tonkin et qui a été récompensée à l’exposition universelle de Paris en 1889 ; celles mobiles, qui devaient séduire la clientèle aux foires de Bâle, de Stuttgart ou d’ailleurs.
Si ces merveilles trônent aujourd’hui au musée, on le doit à la ténacité de François Armbruster, ancien directeur de F.M.X (Forges de Montécheroux) qui a su faire en sorte qu’elles témoignent publiquement et de façon durable du talent des hommes et des femmes d’ici .
Presque la totalité des objets exposés appartenaient au patrimoine des usines.
Quelques dons personnels ont peu à peu complété ces richesses : les miniatures de Rodolphe Lamy, d’Armand Dormois, de Charline, la collection de Francis Ritter …
Ce musée force le respect à l’endroit de ces ouvriers qui dans des conditions matérielles particulièrement pénibles, ont su créer, s’organiser, s’adapter à la demande, utiliser les énergies nouvelles et les moyens de communication pour faire leur place dans la société des hommes, ont réussi à faire admettre le nom de leur collectivité de Tokyo à New-York, en passant par Buenos-Aires, Montévidéo et l’Afrique du Sud…
Il atteste le dynamisme de ceux qui ont organisé à travers le monde entier, la distribution de ces produits dont ils étaient fiers.
Il incite à une singulière modestie : les générations actuelles qui disposent d’une technologie sophistiquée, de moyens de transport rapides, de la connaissance des langues, d’une publicité agressive et convaincante par la multiplicité des médias, sont parfois incapables d’aller vendre leur production sur le trottoir d’en face, éprouvant par là-même la vanité de fabriquer.
Il incite à la nostalgie : 350 ouvriers, une activité bourdonnante, 1200 habitants, le chant joyeux du marteau sur l’enclume, la lumière sécurisante des feux de la forge…Alors qu’aujourd’hui…
« Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de départ un profond respect du passé. »
Renan