De 1040 au protestantisme
Le texte le plus ancien qui cite Montécheroux est une charte de novembre 1040 par laquelle l’archevêque Hugues 1er de Besançon donne à l’abbaye de Baume-les-Dames la propriété de quatorze églises, parmi elles celle de Montécheroux.
1241
Dès 1241 la seigneurie de Clémont fut une propriété ds Thibaut de Neuchâtel.
1506
Au début du XVIème siècle, à la mort de Guillaume de Neuchâtel, la seigneurie de Clémont fut vendue aux Würtemberg, comtes de Montbéliard le 4 mars 1506.
1565
Montécheroux fut intégré dans la principauté de Montbéliard, changea de maître mais aussi de religion. En 1565 la réformation religieuse fut introduite à Montécheroux qui embrassa la religion protestante.
L'église catholique devint temple protestant et sur son toit, plus tard, apparaîtra la devise du Pays de Montbéliard « En Dieu mon appuy ».
1848
En 1848, un horloger suisse se réclamant du piétisme est chassé de Neuchâtel en Suisse. Il trouve asile à Montécheroux chez des "frères". Chaque soir, il mon,te au col qui franchit le Lomont par où il était arrivé. Il y pleure sa patrie perdue et il peint sur la roche « Passage de la douleur ». L'inscription est toujours gravée dans le rocher.
De 1040 au protestantisme
Le texte le plus ancien qui cite Montécheroux est une charte de novembre 1040 par laquelle l’archevêque Hugues 1er de Besançon donne à l’abbaye de Baume-les-Dames la propriété de quatorze églises, parmi elles celle de Montécheroux.
1241
Dès 1241 la seigneurie de Clémont fut une propriété ds Thibaut de Neuchâtel.
1506
Au début du XVIème siècle, à la mort de Guillaume de Neuchâtel, la seigneurie de Clémont fut vendue aux Würtemberg, comtes de Montbéliard le 4 mars 1506.
1565
Montécheroux fut intégré dans la principauté de Montbéliard, changea de maître mais aussi de religion. En 1565 la réformation religieuse fut introduite à Montécheroux qui embrassa la religion protestante.
L'église catholique devint temple protestant et sur son toit, plus tard, apparaîtra la devise du Pays de Montbéliard « En Dieu mon appuy ».
1848
En 1848, un horloger suisse se réclamant du piétisme est chassé de Neuchâtel en Suisse. Il trouve asile à Montécheroux chez des "frères". Chaque soir, il mon,te au col qui franchit le Lomont par où il était arrivé. Il y pleure sa patrie perdue et il peint sur la roche « Passage de la douleur ». L'inscription est toujours gravée dans le rocher.
Isolement et artisanat du fer
La réforme religieuse entraîna l’isolement de Montécheroux.
La réforme religieuse entraîna l'isolement de Montécheroux.
Son plus proche voisin ainsi que les villages environnants conservèrent la religion catholique. Montécheroux dut alors vivre en autarcie et fabriquer tout ce dont il avait besoin. Fleurissent alors quantité d'artisanat, dont l'artisanat du fer : ce fut d'abord la coutellerie.
Le roman de Charles-François-Philibert Mason, « La Nouvelle Astrée » ou « Les aventures romantiques du temps passé » en porte témoignage.
C'est une histoire qui se passe au XIIIème siècle dans les seigneuries de Blamont et Clémont.
Un passage du roman se rapporte à la coutellerie de Montécheroux :
Le petit berger Lorizet exhibe un joli coutelet et Thibaut de Neuchâtel en l'examinant lui offre une pièce en échange.
[...]-O s'écria le petit berger, je ne le vendrai pas car ce coutelet est l'ouvrage du plus habile coutelier de Montécheroux »[...]
Isolement et artisanat du fer
La réforme religieuse entraîna l’isolement de Montécheroux.
La réforme religieuse entraîna l'isolement de Montécheroux.
Son plus proche voisin ainsi que les villages environnants conservèrent la religion catholique. Montécheroux dut alors vivre en autarcie et fabriquer tout ce dont il avait besoin. Fleurissent alors quantité d'artisanat, dont l'artisanat du fer : ce fut d'abord la coutellerie.
Le roman de Charles-François-Philibert Mason, « La Nouvelle Astrée » ou « Les aventures romantiques du temps passé » en porte témoignage.
C'est une histoire qui se passe au XIIIème siècle dans les seigneuries de Blamont et Clémont.
Un passage du roman se rapporte à la coutellerie de Montécheroux :
Le petit berger Lorizet exhibe un joli coutelet et Thibaut de Neuchâtel en l'examinant lui offre une pièce en échange.
[...]-O s'écria le petit berger, je ne le vendrai pas car ce coutelet est l'ouvrage du plus habile coutelier de Montécheroux »[...]
La pince maillée
En 1776
sous l'infuence des Moraves, Montécheroux tisse des liens étroits avec la Suisse et un ressortissant suisse, Jonas Brandt, coutelier de formation à la Chaux-de-Fonds, incite les forgerons locaux à fabriquer des outils d'horlogerie pour les horlogers de son pays.
Dès lors, avec succès, les forgerons locaux vont fabriquer des pinces pour la Suisse, mais aussi pour tous les pays du monde.
Ces outils d'une construction particulière (les deux membres, un simple et un fendu, sont différents et entrepassés pour former une charnière) vont porter le nom de Montécheroux sur tous les continents : c'est l'âge d'or de la pince maillée (entrepassée).
Début XXème
Au début du siècle dernier, plus de 300 ouvriers s'adonnaient au travail de la pince.
Aujourd'hui,
cette activité est hélas éteinte. Heureusement, le musée de la pince dont la gestion appartient toujours à l'association Musons et Créons, restitue ce patrimoine extraordinaire et fait vivre ce temple du travail bien fait au travers de multiples actions .
La pince maillée
En 1776
sous l'infuence des Moraves, Montécheroux tisse des liens étroits avec la Suisse et un ressortissant suisse, Jonas Brandt, coutelier de formation à la Chaux-de-Fonds, incite les forgerons locaux à fabriquer des outils d'horlogerie pour les horlogers de son pays.
Dès lors, avec succès, les forgerons locaux vont fabriquer des pinces pour la Suisse, mais aussi pour tous les pays du monde.
Ces outils d'une construction particulière (les deux membres, un simple et un fendu, sont différents et entrepassés pour former une charnière) vont porter le nom de Montécheroux sur tous les continents : c'est l'âge d'or de la pince maillée (entrepassée).
Début XXème
Au début du siècle dernier, plus de 300 ouvriers s'adonnaient au travail de la pince.
Aujourd'hui,
cette activité est hélas éteinte. Heureusement, le musée de la pince dont la gestion appartient toujours à l'association Musons et Créons, restitue ce patrimoine extraordinaire et fait vivre ce temple du travail bien fait au travers de multiples actions .